La démocratie est désormais obsolète

Lettre adressée à un ancien Premier ministre de la République française.

Sans être des visionnaires ou des prédicateurs, il nous faut intégrer, d’ores et déjà, la notion de cohésion à tous les niveaux et faire en sorte que le Peuple français soit et reste souverain.

Sur le devenir de la société humaine et de son environnement…
Pour la France, notre « vieux pays », comme vous avez raison de le rappeler en l’écrivant et en le disant, puisque pays issu du « rassemblement » historique d’une majorité de tribus gauloises, celtes et autres ostrogoths, burgondes et mêmes scandinaves, dont la construction unitaire territoriale s’est faite par la monarchie capétienne à partir du début du second millénaire, c’est presque mille ans de traditions, d’us et coutumes, d’histoires… d’une civilisation qu’il faut remodeler et mettre en phase avec les problématiques qu’elle crée. C’est presque mille ans de joies, de souffrances, qu’il faut moduler. C’est presque mille ans d’expériences dont il faut se servir pour avancer vers un monde sociétal moderne où l’humain doit retrouver sa juste place, ses bonnes valeurs, et les moyens les leurs.
Quand vous employez le « nous » pour le « je », vous avez encore raison. La société civile, l’État pour faire plus court, doit retrouver son plein éclat ; c’est-à-dire être au service du Peuple et pour le Peuple. Par conséquent, la gouvernance de demain doit se faire en parfaite harmonie avec tous les idéaux qui prônent le chemin de l’équité, de l’équilibre, du respect des êtres et de son environnement…
Mais, mais, mais ! Notre système de gouvernance actuelle, basé sur la « démocratie indirecte » (représentative – parlementaire – libérale…) est dorénavant obsolète : il ne correspond plus aux exigences d’un monde qui se veut moderne et futuriste.

De tous les modes de gouvernance actuels, aucun n’est assez fiable et socialement équitable pour conduire le rapprochement inéluctable de nos différentes civilisations à l’échelle de la Planète et, surtout, aucun n’est assez solide, directif, anticipatif et exigeant pour la sauvegarde de celles-ci ! La Mondialisation doit faire l’objet d’une multitude de compromis, associés à un vaste « consentement » à l’échelle humaine, environnemental, politique, économique, financier, social, etc., pour que cesse ce que nous avons nommée la « 3ème Guerre mondiale ».

Démocratie obsolète (suite)

Vous avez encore raison de croire qu’un « seul homme », fut-il accompagné d’une équipe hors paire, ne peut résoudre tous les problèmes et, a fortiori, trouver les solutions à ces mêmes problèmes. Et puis il ne peut, à lui tout seul ou même avec son équipe de prêcheurs, anticiper les conséquences de ses idées. Il ne faut, sous aucun prétexte, faire abstraction des idées des autres et… c’est pour cela qu’il faut remplacer notre système conventionnel, dit démocratique, par une nouvelle sorte de gouvernance, basée sur le consentement mutuel, accès sur l’action permanente, l’anticipation quotidienne, l’approbation collective, la recherche et même la remise en cause des meilleures solutions pour les prochaines décennies. Pour se faire, nous avons besoin de toutes les intelligences, d’où qu’elles viennent…

Cette nouvelle gouvernance, dont nos cercles de travail s’inspirent, est quasiment la seule alternative à toutes les démocraties, des plus anciennes (athénienne, indienne) aux plus modernes (indirecte ou représentative, libérale, semi-directe, participative, etc.) qui laissent toujours pour compte un trop grand nombre de mécontents.
Nous développerons avec vous cette autre forme de gouvernance et nous continuons, de notre côté, à peaufiner le « long » processus d’intégration pour pouvoir la développer à l’échelle européenne et mondiale.

« Quand tous les Peuples de la Terre seront unifiés, dans le partage et le maintien intrinsèque de leurs cultures, us et coutumes, dans le partage de leurs richesses et de leurs moyens : la gouvernance que la France proposera aura toute sa place pour conduire notre espèce vers une meilleure destinée ».
Ce que nous voulons dire par changer de gouvernance, c’est aussi changer d’orientation politique, économique, sociale, financière, sécuritaire, environnementale, etc.
Vous comprendrez bien que sans schéma directeur explicite, nous ne pouvons entrer dans les détails, ici, parce que ce serait trop long et qu’un volume par secteur n’y suffirait pas, mais, par ailleurs, parce qu’il nous faut un préalable pour discuter de nos concordances et divergences réciproques.

P.R.