Jeudi 17 mars 2016.
Des chiffres éloquents…
Selon un sondage réalisé les 16 et 17 février derniers par Elabe, publié le 21 dans le journal « Le Point » et sur un panel de 1.000 personnes (méthode des quotas) : 78 % des personnes interrogées sont prêtes à voter à une élection présidentielle pour un candidat qui n’est pas issu ni soutenu par un parti politique. Ils sont aussi 66 % à affirmer qu’ils pourraient apporter leur soutien à un candidat en dissidence vis-à-vis de son parti d’origine.
Parmi ces 78 %, la répartition est encore plus intéressante : 63 % chez les sympathisants PS ; 71 % chez les Républicains ; 79 % pour les proches du FN ; 84 % pour les EELV.
De plus, la défiance est grande, car à la question « Que vous inspirent les partis politiques ? » : 40 % répondent « de l’inquiétude » ; 34 % « de la colère » et 22 % « de l’ignorance ».
Nous voyons bien que nos concitoyens s’éloignent de plus en plus des partis politiques. « Jamais la distance avec la base électorale n’a été aussi grande ! »
Quand l’on sait qu’il y a autant d’adhérents à la Fédération de Rugby (457.018 licences enregistrées en 2012) qu’au sein des grands partis politiques réunis (environ 430.000 – entre les Républicains 175.900, le PS 160.128, le FN 51.551, l’UDI 27.355 et EELV 10.754 –, le tout enregistré ou revendiqué en 2015) : nous sommes en droit de réclamer autre chose. Autre chose, comme la suppression des partis politiques et la disparition du Parlement (une élite proclamée qui part en déliquescence, soucieuse de sauvegarder ses propres intérêts corporatistes). Cette bande d’incompétents, pour la plupart, doit être remplacée par la présence responsable de nos différents groupes socioprofessionnels. Un nouveau mode de gouvernance qui s’ouvrirait à toutes les tendances, à toutes les idées et dans tous les secteurs de la vie de la nation France.
Cette démarche, nous la revendiquons dans nos groupes de travail. Et puis nous avons la marche à suivre pour réaliser cette transition ; indispensable si l’on veut répondre aux souhaits de la très grande majorité des Français.
Voilà de bonnes raisons pour choisir, en 2017, un Président de la République qui souhaite travailler en étroite collaboration avec des partenaires solides et compétents, avec la présence exclusive de véritables acteurs socioéconomiques et professionnels…
À bon entendeur, salut !
P. R.